DYNAFAC
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Le 18 septembre 2019 à l’Université de Masuku (USTM) à Franceville, et le 20 septembre 2019 à l’hôtel Leet Dorian à Libreville, ont eu lieu deux ateliers d’information et de formation à l’utilisation d’un logiciel, DafSim, permettant de simuler la dynamique des forêts naturelles.

Ce logiciel, construit dans le cadre des projets DynAfFor et P3FAC financés par le Fonds Français pour l’Environnement Mondial et l’Agence Française de Développement, s’appuie sur des dispositifs de suivi de la dynamique forestière installés dans différents pays de la région, et plus récemment au Gabon dans la concession de la compagnie CEB Precious Woods.

A partir d’informations collectées sur des dispositifs sur lesquels les arbres de différentes espèces sont suivis en croissance, en mortalité et en recrutement, un modèle et un simulateur contenus dans le logiciel DafSim ont été construits. Ce logiciel permet de reproduire numériquement l’évolution des arbres dans le temps et d’estimer des indicateurs indispensables aux gestionnaires : effectifs, surface terrière, volume, biomasse, structure diamétrique, nombre d’arbres de grande taille potentiellement exploitables, etc. Toutes les espèces peuvent être suivies, notamment les espèces ayant un intérêt particulier pour l’utilisateur comme les espèces commerciales.

 

Photo des travaux en salle (@Alain Souza)

 

Ce logiciel permet de montrer ce que deviendra la forêt, ou les espèces d’arbres qui la constituent, selon l’exploitation qui y est pratiquée : espèce et effectif des arbres exploités, taille de ces arbres, durée de rotation adoptée. Les prévisions peuvent être réalisées sur plusieurs rotations successives, permettant ainsi d’observer à moyen et long terme si l’exploitation simulée est durable. Un tel logiciel peut être utile pour les gestionnaires forestiers en leur permettant de tester facilement l’impact à court, moyen et long terme des règles d’exploitation validées dans le cadre des plans d’aménagement. Il peut également être utile aux enseignants et aux étudiants, en mettant en évidence la quantité et la qualité des informations qui sont nécessaires pour construire de tels outils et les différents moyens qu’il pourrait y avoir de les faire évoluer.

 

Photo des travaux en salle (@Alain Souza)