DYNAFAC
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La commission forêt-industrie de l’ATIBT s’est réunie jeudi le 18 juin dernier en groupe restreint, pour établir une stratégie commune pour préparer le renouvellement des plans d’aménagement.

Copyright photo Caroline Duhesme

Les participants de la réunion étaient des responsables de terrain des sociétés basées au Gabon, Cameroun et Congo, qui étaient les pionnières dans l’élaboration des plans d’aménagement fin années ’90 et début 2000 et dont la première rotation arrive à terme dans les prochaines années.

Le bilan dressé est globalement positif, le plan d’aménagement est considéré par toutes les entreprises comme un outil essentiel de planification de leurs récoltes et les sociétés trouvent satisfaction en ce qui concerne les prévisions de récolte brutes. Cependant la récolte effective est nettement inférieure à la possibilité offerte par les plans d’aménagement, principalement en raison de la difficulté à valoriser de façon rentable les essences « secondaires » ou « moins connues » ainsi que les arbres de moindre qualité, du fait des prix de vente et des coûts de revient (notamment liés au transport). Cela apparaît comme l’enjeu majeur de la mise en œuvre des plans d’aménagement de seconde rotation, la solution passera par une industrialisation plus poussée.

Les aspects sociaux et environnementaux de la gestion des forêts ont été largement développés par ces sociétés, comme l’aide au développement local, la concertation avec les populations locales, la lutte anti-braconnage, etc…

Un rapprochement sera cherché avec la recherche, notamment les projets DYNAFOR et P3FAC pour compléter les connaissances sur la dynamique des espèces en fonction des types de forêt et des modalités de gestion. L’ATIBT compte également s’approcher des administrations en charge des forêts et proposer son appui à la préparation d’une réglementation spécifique pour le renouvellement des plans d’aménagement, en lien avec la volonté des Etats pour développer la transformation locale du bois.